Saumon d’élevage norvégien, peut on avoir confiance ?

Suite à la lecture d’un article très interessant sur le saumon d’élevage norvégien, je lance un débat.

La norvège est le premier pays producteur de saumon d’élevage, avec 58% de la production mondiale. Sa production en 2010 a été estimée à 920 000 tonnes de saumon. C’est également le 2ème pays exportateur de poisson après la Chine.

Cette production de saumon n’est pas sans risque sur l’environnement (pollution, maladies, parisitisme…). Peut on dire que c’est une production polluante en comparaison avec la pêche maritime ?

C’est ce à quoi Christophe Magdelaine a tenté de répondre au travers de son article paru sur le site notre-planete.info.

Voici les conclusion principales, mais n’hésitez pas à parcourir cet article (lien ci dessus) très interessant :

« Pourtant, contrairement aux idées reçues, la production d’un kilo de saumon d’élevage nécessite environ 1,5 kg de poissons sauvages. En milieu sauvage, il aurait fallu 10 kg de poissons pour obtenir la même masse ! »

« Des études montrent que la production d’un kilo de saumon norvégien et sa distribution à Paris génère l’émission de près de 3 kilos d’équivalent CO2 soit l’équivalent d’un trajet d’un peu plus de 21 km dans une voiture neuve. Sachant qu’un Français consomme entre 2 et 3 kilos de saumons par an, cela revient à une émission maximale de 9 kilos d’équivalent CO2, soit un trajet de 63 km par an : c’est tout à fait raisonnable. »

« En ce qui concerne l’alimentation énergétique des fermes d’élevage, soulignons que la totalité de la production électrique en Norvège provient de barrages hydroélectriques, dont les émissions en gaz à effet de serre sont limitées. »

« Au final, le saumon d’élevage norvégien semble jouir d’une qualité de production très avantageuse, que ce soit pour l’environnement ou pour la santé du consommateur, ce qui n’est pas le cas d’une majeure partie des pêcheries et élevages dans le monde. A ce titre, ce tour d’horizon mériterait d’être comparé aux autres élevages de saumons chez les autres pays producteurs et aux bénéfices environnementaux de la production biologique. »